Une ferme familiale

Mon père, Louis Arbelbide, a repris la ferme en 1974 suite au départ à la retraite de mon grand-père.

Sur une surface de 30 ha, elle comptait alors un troupeau d’une quinzaine de Blondes des Pyrénées, cinq génisses, cinq truies, ainsi qu’un berger hivernant sur les terres.

Après un défrichement des landes et une modernisation  des bâtiments d’élevage, la ferme devient spécialisée dans l’élevage de vaches allaitantes.

Au début, mon père produisait uniquement des broutards
qui partaient en Italie pour y être engraissés.

En 1985, il adhère à l’UPRA (auj. OS) pour améliorer le niveau génétique de l’élevage. Depuis, le troupeau est valorisé grâce
à un travail de sélection menant à la vente de reproducteurs.

À son départ à la retraite, en 2019, il m’a transmis la ferme.
Attiré par les vaches depuis tout petit et passionné de sélection, je poursuis son travail en m’adaptant aux évolutions actuelles.

Photo Aitatxi
Photo Aita

Une ferme en système herbager

Aujourd’hui, j’élève un troupeau de 42 vaches et 2 taureaux, pâturant sur 49 ha de prairies permanentes.

Une dizaine de génisses sont gardées pour le renouvellement et donc une dizaine de vaches sont proposées à la vente chaque année.

Les futurs reproducteurs / reproductrices sont vendu(e)s
à partir de l’âge de 6 mois.

Les vaches sont à la pâture de mars à décembre : le pâturage tournant est pratiqué.

Les veaux profitent du lait de leur mère et de la bonne herbe : de 3 à 6 mois, de l’aliment est mis à disposition dans des nourrisseurs pour optimiser leur croissance.

L’hiver, les vaches sont rentrées à l’étable et sont nourries exclusivement au foin, récolté sur la ferme.

Vache et son veau de race Blonde d’Aquitaine à l’herbe - Calitza eta Hameka – Pays Basque

Une ferme aux vêlages de printemps

Les mises-bas sont groupées en fin d’hiver – début de printemps depuis plus de 30 ans.

Ce choix a été effectué pour plus de simplicité dans le travail,
pour faire coïncider la lactation des vaches avec la pousse de l’herbe et pour diminuer les charges d’alimentation.

En 2021, 96% des vêlages ont été notés en condition 1 (sans aide) ou 2 (aide facile) : le poids moyen à la naissance est de 48-50 kg.

Les naissances étant le moment fort de la vie de l’élevage,
j’ai décidé d’améliorer la prévention des problèmes de santé.

Une complémentation minérale des vaches avant la mise-bas a permis de régler les soucis de diarrhées, l’usage d’huiles essentielles a permis de diminuer les antibiotiques etc.

Au bout d’une dizaine de jours, les veaux suivent leurs mères au pâturage, si les conditions météo le permettent.

Génisse Blonde d'Aquitaine Princesse à l'herbe - Pays Basque

Une ferme utilisant taureaux et IA

La reproduction est réalisée principalement par 2 taureaux, un pour les vaches et un pour les génisses.

Les génisses sont mises à la reproduction à l’âge de 2 ans pour réaliser l’objectif d’un premier vêlage à 36 mois.

Participant au programme collectif d’amélioration génétique de la race, les vaches ayant les index les plus élevés sont en contrat avec Auriva, et sont donc inséminées artificiellement.

L’IA est également pratiquée par passion sur quelques vaches, et aussi pour insérer de la variabilité génétique dans le cheptel.

Quelques taureaux utilisés lors de ces dernières campagnes : Gaelic, Henan, Nibiru (sans corne), Mendiko, Idefix, Iodelys…

Sous « Fanfan », taureau né sur l’exploitation et diffusé en IA, vous trouverez le lien menant vers les objectifs de sélection ainsi que les origines des taureaux présents sur la ferme.